You are my drug

Hallow ! C’est moi Tenshi !!

Krum krum, voici un nouvel OS tout beau tout chaud sortit de mon imagination torturée x3

Enfin ça correspond plus à mon style habituel… Donc attention, il est donc très sombre, avec des scènes sanglantes… ‘fin bref küss j’attend vos avis !

Ja ne~

Tenshi !

You Are My Drug

J’ai mal. J’ai tellement mal. La douleur prend absolument toute la place. Plus rien n’existe désormais, hormis cette lancinante  horreur qui me déchire, me brule, m’emplis entièrement. Ce n’est pas une douleur physique non. C’est bien une douleur psychologique, morale, mentale qui me détruit langoureusement, avec une passion funeste. Moi, le puissant hérité réduit au néant par un homme, par l’amour qu’il porte à un homme qui ne le mérite en aucun cas. Tu sais parfaitement que tu me fais du mal et c’est ça qui est jouissif pour toi. Tu aimes me faire du mal, me savoir à ta merci, être capable d’influencer  ma vie et mon humeur. D’avoir le pouvoir absolue sur mon être. Tu en profite, tu me manipule, je ne suis qu’une poupée de chiffon entre tes mains si douce, tes mains taché de sang, de mon sang qui coule sous tes coups, sous tes assauts, sous mon rasoir. Oui j’en suis venu à demander plus de douleur pour pouvoir survivre, pour pouvoir me sentir vivre et aller mieux. J’ai besoin de sentir la lame entaillé ma peau, voir sang coulé, souillé ma peau et sentir cette douce douleur si minime par rapport à celle de mon âme folle.et pourtant je n’arrive pas à accomplir le geste ultime. Je n’arrive pas à me décider. A faire la seule chose possible pour me sauver, de toi, de ton emprise démoniaque sur moi. Mourir. Me tuer. Mettre fin à mes jours, me suicider. Tout simplement. Cette simple chose que je n’arrive pas même à faire prouve que suis un raté, un énorme raté.  Je rate même ma propre mort. J’y arrive pas parce que je serais loin de toi. T’es  ma drogue, mon oxygène, mon monde, mon centre, mon Enfer, mon tout. J’ai besoin de toi, tout le temps. Si t’étais d’la coke, je t’aurais en intraveineuse H24. Putain j’ai besoin de toi, tu es l’essence même de ma vie. Tu le sais n’est-ce-pas ? Oui avoue le tu le sais, tu en profite. Tu profites de ma faiblesse, de ma peine, de mon autodestruction pour prendre le peu de chose qu’il me reste.

Voilà j’ai encore repris ma lame. Lentement je l’enfonce dans mon bras déchirant la peau fine et sensible. Je grave je marque, le sang coule, la glisse dans la chair comme dans du beurre. Mes cicatrices multiples portent toutes la lettre « M », première lettre de ton nom, celle qui me raccroche à la vie. Oui, je me suis encore mutilé, j’ai encore mal, ce sentiment jouissif s’est emparé de moi, marquant ma peau d’une nouvelle blessure, mon cœur d’une nouvelle cicatrice. Le tout indélébile. Je prends ma drogue, ma vrai. L’héroïne fait tout oublier. Je l’injecte, impossible de me ratez. La peau s’ouvre, laisse passer ma vitalité. La toxine entre dans mes veines, ronge ma santé, détruit ma vie. Je m’en fous, si tu savais comme je m’en fous. Je ne pense pas, je n’ai pas mal, je n’ai que toi en tête mais que les bons moments. Je sers ma bouteille de Whisky dans ma main droite et avale 4 cachets pour dormir dans un sommeil où mes rêves seront hantés de ton image, de ta voix, de ton odeur. Hanté par toi. Ta voix qui cris des « Eliott » en riant, ton odeur enivrante, tout m’emplit et me bouffe d’une façon joussive.

Shooté, lessivé, je regarde mon bras et souris, totalement amorphe. En lettres de sang, figé à jamais il y a marqué :

« Je t’aime E»